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“ J’ai 4 ou 5 ans, assise à une table sur laquelle est posée une magnifique robe verte de ma mère qui vient d’en coudre l’ourlet. Il y a des gros ciseaux posés juste à côté. Je me dis: Cette robe pourrait être tellement plus belle avec une frise grecque en bas... (Oui, on aime tout ce qui est grec dans ma famille, c’est dingue…). L’histoire raconte qu’en revenant de leur soirée pendant laquelle ma mère a découvert le désastre de mon embellissement, mon père m’a réveillée pour m’engueuler... Je n’en garde vraiment aucun souvenir. Mais je me rappelle très bien du poids des ciseaux dans ma petite main, de la sensation de faire quelque chose de beau… et de ce frisson excitant de savoir que c’était absolument interdit.” 
Après des études de cinéma, de linguistique et de photographie, Claire Guigal a commencé sa carrière en tant que photographe, graphiste et directrice artistique dans l'industrie du disque puis dans l'édition. 
Elle a co-dirigé pendant des années la galerie et maison d'édition 779 à Paris, consacrée à la photographie contemporaine.
Parallèlement, elle a développé une œuvre sur textile, explorant toutes sortes de pratiques. La création de courtepointes murales arrive assez vite comme une évidence car elle allie le geste de la couture, appris dans l'enfance, et la possibilité d'une infinie exploration de la forme.
C'est un art humble, patient, qu'elle pratique uniquement à la main (sans machine). Ses matières sont choisies à la fois pour leurs valeurs esthétiques et leur impact environnemental minimum (du lin et de la ouate en majorité recyclés, du bois).
Ses inspirations viennent de son immense panthéon de designers, de graphistes, de peintres, de sculpteur.euse.s.… D'une multitude d'artisanats traditionnels... Mais aussi de chansons, de films, de jouets vintage, de vieux graphiques scientifiques…
Toutes les pièces sont uniques.
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“I am 4 or 5 years old, sitting at a table on which is placed a beautiful green dress of my mother who has just sewn the hem. Looking at this and the big scissors right next to it, I think to myself: it could be so much more beautiful with a Greek frieze at the bottom... (yes, we like everything Greek in my family, it's crazy...). The story goes that back from their evening during which my mother discovered the disaster of my enhancement, my father woke me up to yell at me... I have no memory of it. But I remember clearly the weight of the scissors in my little hand, the feeling of doing something beautiful... and that exciting thrill of knowing that it was absolutely forbidden.“ 
After studying cinema, linguistics and photography, Claire Guigal began her career as a photographer, graphic designer and art director in the record industry, then in publishing. 
For many years, she co-directed the 779 gallery and publishing house in Paris, dedicated to contemporary photography.
At the same time, she developed a body of work on textiles, exploring all kinds of practices. The creation of wallquilt soon became an obvious choice, combining the gesture of sewing, learned in childhood, with the possibility of infinite exploration of form.
It's a humble, patient art, which she practices entirely by hand (no machines). Her materials are chosen both for their aesthetic value and their minimal environmental impact (mostly recycled linen and wadding, wood).
Her inspirations come from her vast pantheon of designers, graphic artists, painters and sculptors...., as well as from a multitude of traditional crafts... But also songs, films, vintage toys, old scientific charts...
All pieces are unique.
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